Comme le titre l’annonce, nous avons été totalement séduit par la cuisine et l’ambiance du restaurant ¨Antiquarius Café¨qui reçoit sa fidèle clientèle depuis bientôt dix ans au 182 de la rue Wellington Nord, en face de l’hôtel de Ville.
L’âme de l’Antiquarius, c’est Mme Julie Beaudoin, propriétaire-gérante depuis les débuts du sympathique resto. Initialement, l’endroit, comme son nom l’indique, se concentrait surtout sur la vente d’antiquités tout en offrant un service de mets légers à consommer sur place. Graduellement, la fonction de restauration a pris de l’ampleur et depuis quelques années déjà celle-ci occupe tout l’espace. Réminiscence de cette époque, le resto est entièrement meublé d’antiquités et celles-ci sont ¨presque¨ toutes à vendre… aux clients qui sauront faire une offre raisonnable.
Ce qui frappe d’abord après avoir franchi le seuil de l’endroit, c’est la chaleur des lieux, tout en teinte de brun, noire, rouge brique. L’édifice est plus que centenaire et le plafond fait 18 pieds de haut… on respire… Les murs de briques, le plancher de bois franc, tout est d’origine et concours à donner son caractère unique et chaleureux au restaurant.
Et attendez de goûter à la cuisine, sublime… Au menu du midi la journée de notre visite, nous avons opté pour le mignon de bœuf (14$) et la pizza aux trois fromages (12$). Le tout était accompagné en entrée d’un délicieux potage aux pommes et panet avec café ou thé en complément. Trois plats sont offerts le midi et le troisième choix était un plat de poisson (filet de turbo). Le chef Michel Carrier officie aux cuisines et offre un menu créatif, santé et tout en saveurs.
À la carte, les mets sont variés avec un grand choix de salades et de sandwichs panini, en passant par le burger de cerf au vieux cheddar, des plats de pâtes (sept choix de sauces), des tartares, bavette de bœuf, etc.
An menu ¨Table d’hôte¨ offert en soirée lors de notre visite, un cinq services avec comme choix de plats principaux, une escalope de flétan, carottes glacées au miel, fumet à l’anis étoilé (28$), un suprême de pintade au Frère Jacques, fèves au beurre, sauce aux champignons et poivre vert de Madagascar (29$) ou un T-bone de veau, pomme de terre au four, glace de viande aux airelles (32$). La carte des vins est variée et les prix sont raisonnables. Le choix des desserts est également intéressant et nous avons opté lors de notre passage pour un gâteau Tiramisu et il était délectable.
Petits déjeunes et brunchs sont également servis du lundi au vendredi de 10h00 à 11h30 et les samedis et dimanches de 10h00 à 14h00. Et si le cœur vous en dit de lire le journal, l’endroit est bien pourvu en quotidiens et magazines.
Le Café compte 75 places et depuis trois ans une terrasse a été aménagée sur le trottoir donnant sur la rue Wellington (35 places). Le restaurant peut-être réservé pour l’usage exclusif d’un groupe à partir d’un minimum de 40 personnes. Des soirées thématiques avec musique ¨live¨ sont également organisées à l’occasion et celles-ci ont beaucoup de succès selon les dires de Mme Beaudoin.
Parlant musique, soulignons l’excellent choix de pièces variés ¨soft jazz¨ qui crée un environnement sonore très agréable pour une ambiance de repas. C’est là un élément souvent négligé par les restaurateurs et qui contribue pourtant d’une façon importante à la création d’un atmosphère accueillant. Pour connaître le calendrier de ces soirées et autres activités, nous vous invitons à visiter le site internet du resto, http://www.antiquariuscafe.com/ qui viens d’être revampé et qui a fière allure.
L’Antiquarius Café, un resto à mettre à votre agenda au cours des prochains mois et vous m’en reparlerez…
