Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement Legault mercredi dernier, dont le couvre-feu pendant au moins un mois, continuent de faire jaser. Elles demanderont une petite période d’adaptation à la population et aux entrepreneurs, dont les restaurateurs… encore une fois. Voici ce qui est important de savoir sur le couvre-feu et votre rapport avec les restaurants!
D’abord, n’oubliez pas qu’il vous sera interdit de vous retrouver à l’extérieur de votre domicile ou autour de celui-ci après 20 h et jusqu’à 5 h le lendemain matin. À moins d’être un travailleur essentiel. Et nos restaurants, heureusement, sont essentiels!
D’ailleurs, ils se retrouvent parmi une très courte liste de commerces pouvant demeurer ouvert après 19 h 30, en compagnie des pharmacies et des postes à essence.
Ainsi, les restaurants pourront poursuivre la livraison après 20 h. Encore faut-il que le restaurant gère son propre système de livraison ou qu’il fasse affaire avec un service de livraison tiers, malgré les frais de commissions élevés.
Heureusement, cela veut dire que les restaurateurs seront dorénavant les seuls, du moins jusqu’au 8 février, à pouvoir vendre et livrer de l’alcool entre 20 h et 23 h. Une rare bonne nouvelle depuis le mars dernier et une opportunité à saisir pour ces entrepreneurs. En plus, la Société des alcools du Québec (SAQ) a annoncé qu’elle fermera ses portes peu avant le couvre-feu, chaque soir.
Alors si vous souhaitez un breuvage alcoolisé pour terminer votre soirée de confinement, appelez votre restaurant préféré, commandez un plat et ajoutez-y votre bouteille préférée!
Cependant, il leur sera impossible de recevoir les clients pour les plats à emporter après 19 h 30, ce qui est trop tôt selon les jours de la semaine. La période de pointe dépasse quelque peu 19 h 30, surtout le week-end. La marge de manœuvre pour les restaurateurs se voient de nouveau réduite.
Au cours des derniers jours, par contre, des dépanneurs ont fait savoir qu’ils souhaitaient eux aussi pouvoir livrer de la nourriture et de l’alcool durant le couvre-feu. Aucune décision n’a cependant été rendue.
Réussiront-ils à mettre des bâtons dans les roues des restaurants qui, rappelons-le, ont été pénalisé plus souvent qu’à leur tour depuis le mois de mars dernier?