Dans la voiture aujourd’hui, en plus du gaz qui coûte actuellement une fortune pour vous livrer ces petites nouvelles condensées, nous retrouvons un dossier sur la chaîne d’approvisionnement qui ralentit les ouvertures de restaurants depuis le début de 2022 et sur la relève qui se fait de plus en plus rare en restauration et nous discuterons de La Tasse et de La Boîte…

Chaîne d’approvisionnement

D’abord, nous l’avons vu dans un article précédent, malgré tous les obstacles qui peuvent se dresser devant les entrepreneurs, nombreux sont ceux qui tentent tout de même leur chance et ouvrent un restaurant. Ces obstacles peuvent tout aussi bien être les normes sanitaires imposées par la Santé publique en raison de la COVID, les prix des matériaux qui augmentent sans cesse ou la chaîne d’approvisionnement qui est au ralenti.

C’est sur ce dernier point que la chaîne MTY a mis la faute lors de sa récente publication de ses états financiers. La croissance de l’entreprise montréalaise a en effet été freiné par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Certains équipements ne sont pas disponibles avant plusieurs mois, par exemple les systèmes de chauffage et de ventilation, ce qui retarde les ouvertures. Avec toute l’incertitude entourant l’invasion russe en Ukraine, est-ce que ce phénomène augmentera?

Relève absente

Également, une baisse des inscriptions dans le secteur des HRI (hôtels, restaurants et institutions) fait craindre le pire. Par exemple, il y a de moins en moins d’élèves dans les classes du Centre de formation professionnelle 24-Juin de Sherbrooke dédiées à la restauration. L’institution est donc forcée de fermer des programmes tel que son DEP Service de la restauration et Réception en hôtellerie. Dans le groupe Cuisine, seulement 16 élèves sur une possibilité de 22 sont en classe.

En fait, cette baisse est présente depuis bientôt six ans. Mais les effets de la pandémie pourraient aggraver la situation. N’oublions pas que les salles à manger ont longuement été fermées et que les employés étaient laissés à eux-mêmes. Disons que l’image de la profession en a pris pour son rhume.

La Tasse et La Boîte

Finalement, le projet de l’organisme sans but lucratif La Tasse se poursuit de plus belle malgré la pandémie. Plusieurs cafés et restaurants de la province offre, pour 5 $, une tasse réutilisable en consigne. Jusqu’ici, 400 membres font parti du projet et près de 350 points de distributions sont en opération au Québec.

Puis, au cours des derniers mois, l’organisme a aussi mis sur pied le nouveau projet La Boîte, qui se veut une suite logique à La Tasse.

Cette fois, les contenants de nourriture de plats pour emporter sont dans la mire. Le tout veut dire moins de déchets pour le consommateur et, pour les commerçants, plus besoin de s’approvisionner en contenants à usage unique dont les prix fluctuent beaucoup.