Les paiements électroniques étant de plus en plus populaires, certains commerces ne se gênent plus pour carrément refuser l’argent comptant. Sortez vos cartes de plastique ou votre téléphone intelligent si vous voulez régler votre facture! Heureusement, cette façon de faire est toujours l’exception et non pas la règle. Mais serait-il possible qu’elle le devienne un jour?

Grâce à l’accès facile à la technologie ainsi qu’au nombre peu nombreux de guichet automatique et en raison des heures d’ouvertures restreintes des services au comptoir des banques et des caisses, l’usage de l’argent comptant est en décroissance continuelle au pays.

N’oublions pas non plus qu’il est de plus en plus facile d’accéder au crédit. De plus, les programmes de fidélisation et de remise promis aux détenteurs les poussent plus souvent qu’autrement à régler leurs factures avec leur carte de plastique.

Ainsi, le nombre de transactions effectuées en argent comptant seulement est de plus en plus bas.

Considérant également la manipulation requise par les employés à la fin du quart de travail, le risque plus élevé d’erreur et le temps relié pour régler chaque transaction, il y a des restaurants qui refusent déjà les paiements en argent.

Cependant, Option consommateur s’inquiète de cette nouvelle façon de faire et demande au gouvernement de mettre à jour la Loi sur la monnaie. Selon l’organisme, le fait de recourir seulement au paiement électronique serait négatif pour les aînés et les personnes à faible revenu, ceux-ci ayant un accès différent à la technologie et au crédit que les autres consommateurs.

Heureusement, selon nous, les paiements électroniques laissent des traces, ce qui deviendraient plus difficiles pour un restaurant de commettre une fraude et d’ignorer le paiement des taxes.

D’un autre côté, selon Option consommateur, les traces laissées par les transactions avec cartes ou applications mobiles pourraient être utilisées contre les consommateurs, dans des cas de fraudes ou de vols d’identité.

Finalement, oui l’argent comptant disparaîtra un jour ou l’autre. D’ici là, il faudra que les spécialistes technologiques trouvent des façons plus sécuritaires d’encadrer les transactions électroniques et que les gouvernements favorisent ensuite l’accès à cette technologie à l’ensemble des consommateurs, sans négliger un seul groupe.