Les clients qui se déplacent vers un restaurant offrant une fine cuisine, quelle soit italienne, française ou vietnamienne, veulent goûter à ce pays. Ainsi, les attentes sont élevées et le chef se doit d’être bien préparé pour ne pas décevoir la clientèle. C’est ce qui détermine évidemment si l’établissement recevra un bon accueil ou pas.
 
Il est donc possible que le chef ouvre son restaurant en ayant déjà des idées à adapter, gracieuseté d’expériences précédentes dans son pays d’origine. Ou encore, il peut partir à l’aventure à l’extérieur du pays pour aller remplir son bagage d’expériences.
 
C’est exactement ce que le chef du Petit Parisien, Marie-Noëlle Brien, a fait. Elle s’est installée dans la région bretonne où elle a travaillé là-bas.
 
Comme en France, la salle à manger semble chargée, au niveau du décor. Les détails sont fort présents sur les nappes et les murs supportent quelques cadres et chandeliers. Si le décor est typiquement français, le service ne l’est heureusement pas!
 
Il a été adapté au Québec, où le pourboire n’est pas inclus comme c’est le cas en France. Différence majeure. Les explications fournies sur le menu sont claires et détaillées. Le chef, par l’intermédiaire de l’hôtesse, nous donne en plus quelques suggestions du jour.
 
Le menu propose quelques délices outre-mer, avec quelques incursions canadiennes. Entre autres, l’agneau du Québec devrait faire son apparition très bientôt. Le chef a finalement trouvé un producteur local pouvant répondre à ses besoins, ce qui correspond à une quarantaine de places uniquement. Nous pouvons aussi déguster du bœuf, du porc, du veau tout comme du poisson et du cerf.
 
Nous avons aussi découvert le wapiti, une viande sauvage abondante dans l’ouest canadien. Elle est servie sur une sauce au poivre long et à l’échalote française. Heureusement nous avons trouvé quelques tranches de viande sans cette sauce pour pouvoir la savourer. Non pas que la sauce n’a pas sa place, au contraire, mais il faut déguster cette viande sans artifice pour apprécier sa valeur.
 
L’assiette principale contient également un amalgame de légumes, surtout râpés, comme les carottes, les betteraves et le panet. Il y a aussi des fèves, du brocoli, du chou fleur et même du couscous.
 
En entrée, nous avons été séduit par la bisque de homard. Entièrement fait maison, nous la trouvons parfaitement onctueuse. Le secret, qui ne l’est pas tellement, est l’ajout de crème et de beurre à la recette. Une normalité chez nous cousins.
 
C’est au dessert que le chef nous fait découvrir une recette qu’elle a découverte lors de ses séjours en Bretagne. Il s’agit d’une crème glacée unique au caramel, tel que nous pouvons en trouver dans ce coin de pays. Comme la dose fournie est faible, il faut réserver une meilleure quantité et l’amener à la maison.
 
Cette petite boule de glace est accompagnée de deux autres minces portions de plaisirs sucrés, dont une crème brûlée à l’érable. Nous obtenons donc trois échantillons des desserts offerts. C’est ce que les clients souhaitaient, c’est ce que l’établissement offre.
 

Situé rue Alexandre, le Petit Parisien attire sa clientèle avec une offre alléchante. Un plateau de viandes à fondue tel que le canard, le bison, l’agneau, le bœuf et le porc avec un assortiment de sauces maison. Il est également possible de le prendre pour emporter.