La plus récente annonce du gouvernement Legault, soit celle de prolonger les mesures en zone rouge d’un autre bloc de 28 jours, bien que prévisible, décourage grandement les restaurateurs et autres commerçants touchés pour plusieurs raisons : les restaurants ne sont pas des lieux d’éclosions, l’aide financière est insuffisante et l’argent tarde à venir.

Le message de l’Association des restaurateurs du Québec demeure le même : les salles à manger demeurent fermées bien que les établissements soient des plus sécuritaires. Les restaurants sont surveillés et encadrés et le gouvernement n’est toujours pas en mesure prouver qu’il s’agit de lieux de propagation.

De plus, les mesures d’aide financière annoncée par le gouvernement au début du mois d’octobre sont jugées insuffisantes par les restaurateurs et inadaptées à la nouvelle annonce de prolongement. Pis encore, bien que le gouvernement doive rembourser jusqu’à 80 % ou jusqu’à 15 000 $ des frais fixes pour le mois d’octobre, bon nombre de restaurateurs n’ont toujours pas touché un seul sous de cette aide. D’importants retards administratifs dans la gestion de ce fonds sont décriés.

Ceci entraîne fort probablement cela. Alors que la région de Saguenay vient de tourner au rouge, en battant des records peu enviables de tests positifs dans la région, des restaurateurs ont annoncé vouloir faire fi des règles et ouvrir leurs salles à manger ce week-end. Ceux-ci ne comprennent pas pourquoi ils doivent s’en tenir aux take out ou aux livraisons alors que les centres commerciaux sont ouverts, tout comme les grands magasins comment Costco.

Devant ce tollé, le gouvernement a mis en garde les restaurateurs de Chicoutimi : les forces de l’ordre pourront donner des contraventions si jamais ils décident d’ouvrir, et pourront aussi donner des contraventions à des gens qui fréquenteraient ces endroits-là malgré que c’est interdit.