La survie d’un restaurant au Québec tient bien souvent qu’à un fil. La concurrence est forte et parfois déloyale alors que les artisans doivent se battre avec de grandes chaînes nationales, aux poches profondes. Les propriétaires d’ici doivent donc faire preuve d’ingéniosité pour se démarquer et diversifier leurs revenus. Voilà pourquoi nous les retrouvons de plus en plus dans les congélateurs des supermarchés.

C’est le cas depuis de nombreuses années de chaînes québécoises populaires. Entre autres, St-Hubert offre ses pâtés et ses ailes, en plus des sauces, soupes et crèmes, Mikes opte pour les pizzas et la Cage aux sports vend ses ailes de poulet.

Bien que ses célèbres frites ne soient toujours pas en vente, Frites Alors! fait quand même plaisir à ses fans en vendant ses sauces dans les supermarchés.

Également, l’asiatique Thaï Express surprend en mettant sur le marché son populaire poulet général thaï ou encore le pad thaï.

Quelques chefs parmi les plus populaires au Québec croient également qu’il s’agit d’un moyen astucieux de se démarquer et de se faire remarquer. C’est le cas de Danny St-Pierre, celui que l’on voit à la télé, qu’on entend à la radio, qu’on lit et qu’on mange à l’Auguste.

St-Pierre a en effet réussi à concocter une recette préparée d’avance pour sa fameuse poutine inversée. Elle se retrouvera d’abord dans des hôtels et même d’autres restaurants mais pourrait aussi atterrir dans rayons surgelés des supermarchés. L’histoire est à suivre à ce niveau.

Dans le cas de Jérôme Ferrer, de l’Europea, il lancera d’ici quelques jours son prêt-à-manger au fromage de Charlevoix, mais aussi de la crème glacée, des salades, des pains et des potages. Le tout confectionné dans un immense local où une cinquantaine de cuisiniers et de pâtissiers travaillent.

Êtes-vous prêt à payer un peu plus cher en épicerie pour un repas de luxe, en rentrant du travail, sans aller au restaurant?