C’est une édition spéciale de votre Livraison rapide aujourd’hui, alors que nous allons discuter de la main-d’œuvre dans les restaurants et de certaines options possibles pour les employeurs afin de combler la pénurie et assurer le bon fonctionnement de leur établissement.

Premièrement, le Bistro 633 situé à Bromont a trouvé une façon bien spéciale de garder ses employés : le patron leur a vendu des actions et ils sont devenus copropriétaires! Luc Viens, qui dirige l’établissement depuis neuf ans, a songé à se départir de son restaurant pendant la pandémie mais a plutôt opté pour vendre une première vague d’actions à ses employés. Ceux-ci ne doivent pas être considérés comme des partenaires financiers uniquement. Ils seront impliqués dans les décisions et, selon le déroulement, d’autres actions pourraient être mise en ventes. En leur offrant ce privilège, le propriétaire s’assure que la recette du succès demeure la même qu’auparavant car les employés et actionnaires ont déjà à cœur le Bistro 633.

Deuxièmement, Luc Viens mentionne malgré tout qu’il n’a d’autres choix que de se tourner vers l’immigration pour combler des postes importants dans la cuisine, et ce, depuis quelques années déjà.

D’ailleurs, un regroupement de propriétaires souhaite que les règles d’immigration soient revues positivement afin qu’elles puissent contribuer plus rapidement aux embauches d’un personnel qualifié. Pour le moment, un travail de longue haleine, habituellement entre quatre et cinq mois, est nécessaire avant que l’employeur puisse finalement accueillir son nouvel employé. En plus d’accélérer le processus, les dirigeants aimeraient que les seuils soient augmentés et les critères quelque peu abaissés – seulement lorsqu’il est question de personnel qualifié.

Évidemment, se tourner vers l’immigration est le dernier recours des employeurs. Ils tentent par tous les moyens de d’abord attirer une main-d’œuvre canadienne en augmentant les salaires et en portant une attention particulière aux horaires et aux conditions de travail. Et comme ils ne trouvent pas dans leur propre cours, ils n’ont d’autres choix que de se tourner vers l’immigration.

Finalement, la chaine de restauration rapide McDonald’s, un employeur renommé dans le milieu de la restauration, a annoncé ses couleurs au cours des dernières semaines : mettre McDonald’s sur son CV, c’est payant! La chaine a présentement 20 000 postes à combler et cible les jeunes et les étudiants. Pour ce faire, elle leur offre des horaires flexibles et adaptés à leurs cours, leurs sports et autres loisirs.

Lors de l’entrevue d’embauche, les gestionnaires rappelleront aux jeunes candidats que travailler chez McDo, c’est acquérir de l’expérience dans le travail d’équipe, les relations humaines, la communication, l’écoute et l’empathie. Ces compétences sont mises en valeur lorsqu’un chasseur de tête lui fait par la suite de l’œil lorsqu’il est temps de lancer sa carrière dans son domaine d’étude. Les anciens employés de McDo reçoivent donc une attention particulière.

Également, McDonald’s en fait beaucoup pour ses employés avec notamment le programme de formation les Arches du savoir, une formation continue permettant aux gérants de ses succursales d’obtenir des équivalences de cours dans des programmes menant à l’obtention d’un diplôme en administration des affaires grâce à une association avec 30 collèges et universités au Canada.