Au menu du jour : ces robots qui prennent de plus en plus de place dans le domaine de la restauration, l’inflation qui force les restaurateurs à innover et l’environnement qui demeure une priorité pour certains dirigeants.

Premièrement, nous en avons parlé à plusieurs reprises au cours des derniers mois, mais il faut y revenir. Après les robots serveurs de Foodrix et les robots livreurs qui tentent de se faire une place dans les grandes villes, voilà que les experts en technologie veulent connecter votre cuisine à ces êtres dotés d’intelligence… artificielle.

Par exemple, Samsung a dévoilé la gamme Bespoke qui offre entre autres un four qui permet de détecter ce que vous préparez et ainsi d’ajuster le temps de cuisson. Une application qui pourrait parfaitement être intégrée dans un grand restaurant.

Également, des compagnies israéliennes proposent des imprimantes 3D pouvant vous préparer un steak de synthèse, fait de soya, légumineuses, noix de coco et huile de tournesol et de façon réaliste : une texture de la chair à s’y m’éprendre et aussi du gras et même du sang…

D’ici quelques mois, de grands restaurants au sud de la frontière ne s’en vanteront probablement pas, mais utiliseront sans doute l’une de ces récentes inventions!

Deuxièmement, le fameux mot à la mode pendant la pandémie est en quelque sorte de retour. Le fait de devoir se « réinventer » était sur toutes les lèvres en 2020, dans plusieurs domaines, mais surtout dans la restauration. L’expression fait un retour en force depuis la fin de 2022. Cette fois, c’est pour faire face à l’inflation!

En effet, comment se tirer d’affaires en cette période d’augmentation des coûts et des taux d’intérêts? En étant créatif!

Les chefs doivent modifier leur menu afin d’offrir un plat à la hauteur de leur réputation tout en respectant le budget du consommateur. Ils pratiquent de nouvelle façon de faire pour préparer les mêmes plats mais de façon différente.

Il est donc possible de retrouver des coupes et pièces de viande différentes que ce à quoi notre restaurant préféré nous a habitué. Également, le chef pourrait opter pour des produits de substitution. Dans le dernier scénario, le prix au menu pourrait augmenter.

Cependant, le consommateur reste à l’affût des prix et ne pourra continuellement accepter des hausses.

C’est pourquoi les restaurateurs doivent en plus être créatifs avec leurs heures d’ouvertures! En contrôlant l’achalandage, ils s’assurent d’un minimum et d’un maximum d’entrées et peuvent plus facilement commander les quantités exactes d’aliments.

Finalement, une autre tendance à la mode touche maintenant le secteur de la restauration : l’écoresponsabilité et tout ce qui englobe le développement durable, l’environnement et l’écologie.

En fait, le restaurant « vert » est présent depuis quelques années au Québec et fait plus précisément dans la « gastronomie durable ». Il offre une cuisine plus locale provenant d’ingrédients produits dans un rayon de 150 km, par exemple, et n’offrant des fruits ou légumes de saison uniquement… à moins d’avoir préparé des conserves au moment des récoltes pour les servir plus tard!

À certains endroits, vous ne trouverez même pas de poivre ni même d’huile d’olive, ou très peu, car aucune ferme locale n’en produit au Québec!

Il y a aussi un souci de réduction des déchets où les chefs mettent tous leurs efforts à utiliser tout ce qui est disponible, sans rien mettre à la poubelle. Sinon, les aliments non utilisés vont au compostage ou font les frais des nombreuses méthodes de conservation.