Pour cette nouvelle édition de Livraison rapide, nous vous proposons un menu chargé. Nous discuterons du nouveau projet de vignoble des propriétaires du resto ARVI, de recrutement à l’étranger et de la tendance de l’écoefficience en restaurant. Prenez place, nous débutons maintenant!

D’abord, le propriétaire du réputé restaurant ARVI situé dans le quartier Limoilou à Québec, a fait l’acquisition du vignoble Domaine Bel-Chas avec sa conjointe au cours des derniers mois. Mais dès que les premières bouteilles de la cuvée 2022 seront mis en vente, cherchez plutôt les étiquettes du Domaine ARVI. Adorant être impliqué dans plus d’un projet à la fois, le chef demeure aux commandes de la cuisine mais veillera aussi à son vignoble environ quatre jours par semaine. D’ici quelques années, ils obtiendront leur certification biologique et aimeraient développer des cidres, car il y a aussi des pommiers sur le domaine de plus de 4 hectares, en plus d’éventuellement y installer un vaste potager et d’augmenter la production de miel.

Ensuite, comme nous sommes toujours dans l’ère de la pénurie de main-d’œuvre et que celle-ci influence négativement la croissance économique de la province, le gouvernement a souhaité donner un coup de main supplémentaire aux entreprises, dont les restaurants. En effet, dès cette année, près d’une vingtaine de Journées Québec seront organisées dans la plupart des pays francophiles comme la France et le Maroc en espérant pouvoir attirer près de 3000 personnes à venir s’installer et travailler ici. Bien que la priorité soit donnée aux secteurs des technologies de l’information, du génie et de la construction, l’hôtellerie et la restauration seront aussi sollicités.

Finalement, les restaurateurs prennent de plus en conscience de leur impact environnemental. Déjà, la très grande majorité d’entre eux vont prioriser les producteurs locaux pour l’élaboration de leur menu ou chercheront des producteurs respectant les principes du développement durable. D’autres vont implanter un système de compostage pour en faire un engrais naturel qu’ils pourront ensuite utiliser pour leur potage, la plupart du temps installé sur le toit leur immeuble.

Abolir le gaspillage alimentaire est un autre aspect très important afin de développer l’écoefficience. Lors d’une conférence tenue à Québec dans le cadre de GastronomiQc Lab, quelques exemples ont été données par Jade Lévesque, chercheuse à l’Université Laval : « Offrir le pain et le beurre seulement sur demande, au lieu de systématiquement. Planifier l’utilisation des parties écartées lors de la fabrication d’un tartare pour une autre recette. »

Tous les petits détails comptent! Et c’est bien ainsi, car le tiers de la production mondiale est jetée aux poubelles. Ainsi, avec la demande qui va en augmentant, les chercheurs sont très préoccupés.