C’est fait, depuis hier, vous pouvez maintenant prendre votre repas dans la salle à manger de votre restaurant préféré. Vous devez respecter certaines contraintes, encore une fois, mais espérons que cette ouverture sera la dernière pour nos restaurateurs. Nous expliquerons pourquoi ci-dessous. Également au menu de cette livraison rapide, nous vous proposons d’autres nouvelles brèves en lien avec l’industrie qui nous est si chère.
Alors, François Legault l’a annoncé la semaine dernière, les salles à manger peuvent de nouveau accueillir des clients, à 50 % de leur capacité. Les tables ne pourront recevoir qu’une ou deux bulles ou encore quatre personnes maximum.
La période choisir pour la réouverture est quand même intéressante, compte tenu de la présentation prochaine du fameux Super Bowl et de la très célèbre soirée de la Saint-Valentin.
Cette réouverture, la quatrième depuis le début de la pandémie en mars 2020, fait le plaisir des gens impliqués dans la restauration, autant les propriétaires, les employés ou les fournisseurs. Mais ces acteurs souhaitent maintenant la fin du jeu du yo-yo avec leur industrie et plus de prévisibilité. L’instabilité vécue depuis près de deux ans est difficile à gérer pour les restaurateurs.
Le gouvernement semble oublier qu’il y a toute une préparation derrière une ouverture de restaurant, tel que commander la marchandise, préparer les sauces et autres bases, configurer la salle à manger selon les nouvelles restrictions et rappeler les employés mis à pied.
D’autre part, certains souhaitent la fin du télétravail obligatoire, ce qui créerait le retour de l’achalandage dans les centres-villes. D’ici là, les horaires seront modifiés en conséquence, afin d’assurer une certaine rentabilité et éviter une faillite.
Il était temps que le gouvernement annonce cette réouverture car les propriétaires étaient de plus en plus impatients et nous pouvions sentir la colère monter. C’est le cas de la désormais célèbre pâtissière de Jonquière qui a ouvert sa salle à manger malgré l’interdiction.
Pour d’autres, c’est plutôt le découragement qui commençait à les rattraper. Comblant la perte de revenus en raison de la fermeture de leur salle à manger en offrant des repas pour emporter, certains ont cependant abandonner cette idée. C’est que les résultats n’étaient pas suffisamment importants par rapport à la charge de travail requise.
Nous sommes heureux de la réouverture des salles à manger, mais espérons que cela puisse se vivre sur le long terme et que d’ici quelques mois, la capacité pourra atteindre 100 %...
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