Bienvenue à cette nouvelle édition de Livraison rapide, un condensé des dernières nouvelles dans le monde de la restauration. Aujourd’hui, nous allons prendre quelques instants pour revenir, une fois de plus, sur le débat entourant les pourboires au restaurant, nous saluerons également le retour des buffets, après une longue pause en raison de la crise sanitaire, et nous découvrirons ensemble tous les efforts entrepris pour mettre de l’avant les produits de la mer.

C’est au cours du printemps 2022 que le débat entourant les pourboires au restaurant a débuté. Nous pension que tout avait été dit, mais il semble bien que non.

Pourboires

D’un côté, les consommateurs sont de plus en plus sollicités à laisser du pourboire. Il faut dire qu’au plus fort de la pandémie, les Québécois ont été généreux avec les employés des restaurants, qui prenaient des risques en se présentant au travail malgré la situation sanitaire. Maintenant que les mesures sanitaires sont tombées, que le coût des aliments est en forte hausse, les pourboires sont revenus à la normale, au grand dam des employés et de leurs patrons.

Ainsi, s’il était commun de laisser l’équivalent de 15 % du montant de la facture incluant les taxes de ventes, les restaurateurs ont programme leurs terminaux de paiement afin qu’il soit suggéré de laisser un taux variant de 18 % à 30 %.

N’oubliez pas qu’une option vous permet également d’entrer manuellement un montant!

D’ailleurs, de plus en plus de nouvelles entreprises suggèrent maintenant de laisser du pourboire au moment de régler la facture, via le terminal de paiement. Ces entreprises ne se retrouvent habituellement pas dans des secteurs d’activités où il est normal d’en laisser.

D’où une certaine exaspération additionnelle de la part des consommateurs.

De l’autre côté, les commerçants cherchent toujours des façons de rendre plus équitable le pourboire parmi les membres de leur équipe. Un restaurateur de Québec a décidé d’ajouter 2 % au total de la facture, un montant qui sera ensuite distribué également avec les employés en cuisine.

Cette initiative devrait d’ailleurs favoriser la rétention des employés dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Rappelons que tous les pourboires vont habituellement aux employés de la salle à manger et qu’ils n’ont pas à le partager automatiquement avec les collègues de la cuisine.

Buffet

Maintenant, souhaitons un bon retour aux restaurants de type buffet! En effet, ceux-ci ont connu leur part de difficulté avec l’arrivée de la COVID et des mesures sanitaires. Il faut avouer qu’il était moins intéressant d’aller manger au restaurant et de piger dans un plat avec un ustensile qui venait d’être manipulé quelques secondes auparavant par un inconnu!

Mais voilà, comme nous l’avons mentionné ci-dessus, les mesures sanitaires sont choses du passé maintenant et c’est la raison pour laquelle les offres de buffet sont de retour. Tout de même, on demeure vigilant sur l’hygiène. Pour ce faire, les contacts avec la nourriture sont minimisés, les outils sont changés régulièrement, tout comme les assiettes, les plats sont maintenus à haute température pour éviter création et prolifération de bactéries, des gants et du désinfectant sont disponibles pour les employés. De plus, le port du masque est recommandé et la configuration de la salle à manger a été revue en gardant une bonne distanciation.

Produits de la mer

Finalement, la certification Fourchette bleue prend de l’ampleur et certifie maintenant un total de 78 restaurants qui ont réussi à faire découvrir les produits marins du fleuve Saint-Laurent. Grâce à Fourchette bleue, des liens sont créés entre les pêcheurs, les distributeurs et les restaurants gastronomiques d’ici. Tout ce beau monde doit ensuite respecter les balises du développement durable.

Le Saint-Laurent renferme des espèces méconnues qui peuvent être facilement se retrouver dans nos assiettes.

Rappelons que seulement 20 % des produits marins du Saint-Laurent sont utilisés au Québec alors que tout le reste est vendu internationalement. Pendant ce temps, les restaurants québécois font majoritairement affaire à l’étranger pour leurs produits de la mer.