Dans cette nouvelle édition de Livraison rapide, vous découvrirez le profil de chef de Rémi Harvey, du restaurant Hobbit, vous serez heureux d’apprendre la réouverture du restaurant Boires après un litige devant les tribunaux et que le Groupe Martin prend le pari de développer la chaîne Harvey’s à Québec.

D’abord, Rémi Harvey, chef du restaurant Le Hobbit depuis plus de deux ans, met l'accent sur l'écoute et la constance en cuisine. Ayant débuté sa carrière à 15 ans, la cuisine est passée de travail étudiant à véritable passion au fil des années. Ses premiers souvenirs de cuisine remontent à son enfance, où il aidait ses grands-mamans à préparer des repas avec des ingrédients du jardin familial à Lotbinière.

Après des débuts au Pub Edward et au Mo Taverne Urbaine, Rémi a perfectionné ses compétences au 48 Saint-Paul, avant de devenir chef au 47e Parallèle. Après une pause de la restauration, son retour s'est concrétisé au Hobbit, où il a assumé le rôle de chef et copropriétaire. Son arrivée a été marquée par des défis, mais il a su gagner le respect de son équipe, favorisant un environnement de travail respectueux.

Rémi privilégie un équilibre vie professionnelle-vie personnelle pour ses employés, instaurant des conditions de travail justes et un environnement sain. Il encourage la constance comme clé du succès en cuisine et prône le partage des connaissances. En tant que client, il apprécie des restaurants tels que la Buvette Scott, l'Albacore, le Battuto, et le Melba.

Pour l'avenir, Rémi souhaite concentrer ses efforts sur Le Hobbit, perfectionnant un joyau qui existe depuis 47 ans. En collaboration avec sa conjointe, ils envisagent d'ouvrir un restaurant à Moncton, projet soutenu par la propriétaire actuelle du Hobbit, Jocelyne Veillette. Avant de lancer son propre établissement, Rémi aspire à être reconnu à Québec en tant que chef du Hobbit, associant son nom à la qualité et à la constance.

Ensuite, le Tribunal administratif du Québec autorise la réouverture immédiate du restaurant Boires sur le boulevard Saint-Laurent, annulant ainsi la révocation du permis par la Régie des alcools, des courses et jeux du Québec (RACJ) le mois dernier. La controverse était centrée sur la définition du concept de restaurant, remettant en question le monopole de la SAQ, en raison du modèle de Boires, un établissement où les clients pouvaient acheter une caisse de vin pour emporter avec un article léger du menu. La décision de la RACJ avait suscité des débats, car de nombreux établissements similaires avaient émergé pendant la pandémie. Charles Landreville, importateur de vin et restaurateur, cofondateur de Boires, voit cette autorisation comme un soulagement crucial pour la survie de son entreprise. Landreville a contesté la décision de la RACJ, soulignant que le Tribunal a reconnu la non-menace à la sécurité publique et la bonne volonté de Boires de se conformer aux demandes de la Régie. L'audition de la contestation est prévue au printemps prochain.

Finalement, le Groupe Martin, connu pour avoir développé les franchises St-Hubert dans la Capitale-Nationale, acquiert deux restaurants Harvey’s à Neufchâtel et Beauport. La troisième génération de la famille Martin prend en charge le défi de développer la chaîne Harvey’s à Québec, qui compte actuellement seulement quatre adresses. La famille Martin prévoit ouvrir au moins cinq nouveaux établissements Harvey’s dans la région au cours des prochaines années. Guillaume Martin, directeur des opérations du Groupe, souligne le potentiel de croissance pour Harvey’s à Québec, visant jusqu'à dix nouvelles succursales.

Les deux nouveaux établissements Harvey’s acquis seront entièrement rénovés. Actuellement, il y a 51 succursales Harvey’s réparties dans diverses régions du Québec. La famille Martin, composée de six jeunes professionnels, dirige ce projet de développement, représentant la continuité de l'entreprise familiale qui emploie plus de 1200 personnes, avec une histoire débutant en 1967 avec St-Hubert.