Dans cette nouvelle édition, nous vous présenterons le nouveau propriétaire de la Brasserie Mario-Tremblay, véritable institution située à Alma, nous discuterons d’une décision rendue par la Cour supérieure dans un dossier impliquant la Casa Grecque et, finalement, nous donnerons la parole aux propriétaires de cabanes à sucre qui n’en peuvent plus de la pandémie!

Premièrement, débutons avec l’annonce d’un nouveau propriétaire à la Brasserie Mario-Tremblay. Sébastien Rodrigue vient en effet d’acquérir l’immeuble de la rue Collard à Alma ainsi que le restaurant. M. Rodrigue, un connaisseur de vins québécois et habitué du domaine de la restauration, travaillait auparavant à la Cage et a toujours rêvé de devenir propriétaire de son propre restaurant.

Il souhaite d’abord évaluer la situation du restaurant et de ses employés avant d’annoncer quelque changement que ce soit. Mais étant donné sa passion pour le vin d’ici, il ne serait pas étonnant de voir quelques bouteilles du coin faire son apparition sur le menu!

L’ancien propriétaire est Pierre Gaudreault, qui détenait la Brasserie au nom du célèbre joueur du Canadien de Montréal, Mario Tremblay, originaire d’Alma.

Deuxièmement, un conflit entre la maison mère de la Casa Grecque et son franchisé de Granby a connu son dénouement devant les tribunaux cette semaine. Le copropriétaire de la succursale granbyenne avait décidé de vendre des boissons alcoolisées sur place alors que le modèle d’affaires de la Casa Grecque a toujours été une formule « apportez votre vin ».

Le franchisé avait pris cette initiative au printemps 2020, en pleine crise pandémique, afin de contrer les dommages causés par la réduction de la capacité de la salle à manger.

Cependant, le propriétaire de la chaîne lui a intimé de cesser cette pratique, estimant que cette proposition allait nuire à l’image de l’entreprise, depuis toujours reconnu par ses clients comme un « apportez votre vin ».

Le restaurant situé sur la rue Principale à Granby a maintenant trois mois pour écouler les boissons alcoolisées présentement en stock et cesser toute vente d’alcool par la suite.

Finalement, les cabanes à sucre ne sont pas au bout de leur peine. En plus d’avoir perdu au change lors des deux derniers printemps en raison des restrictions sanitaires imposées par la COVID-19, voilà que l’été qui vient ne s’annonce pas plus rose.

Les cabanes à sucre du Québec disposant de grandes salles pouvant accueillir plusieurs centaines d’invités, il n’est pas rare que des mariés en profitent pour tenir leur réception à ces endroits chaque été.

Cependant, en raison des contraintes toujours imposées par le gouvernement, le nombre d’invités est limité à 25 personnes. Ceci est bien sûr insuffisant pour engranger des revenus importants et leur permettre de survivre. Ces réservations comptent habituellement pour près de 50 % de leur chiffre d’affaires annuel!