Au cours des dernières semaines, le géant de la restauration Groupe MTY a fait d’importantes annonces. Il a confirmé l’achat de Küto, modifier modérément sa liste de prix et afficher des bénéfices à la hausse.

Ayant son siège social à Montréal, MTY possède 80 bannières, tant au Canada qu’aux États-Unis, dont Scores, Mikes, Sushi Shop, Thaï Express ou Papa Murphy’s.

Küto

Débutons par l’acquisition des comptoirs à tartare Küto, une jeune chaîne en pleine expansion un peu partout à travers le Québec qui a été lancé il y a cinq ans à peine. Depuis, 31 succursales franchisées ont vu le jour, principalement dans la grande région montréalaise. De ce nombre, 13 ont ouvert dans la dernière année seulement.

Le montant de l’entente n’a pas été dévoilé.

« Küto est une jeune marque innovante qui se démarque par la qualité de ses produits. Elle offre un potentiel de croissance important pour les années futures », a déclaré le président-directeur général de MTY, Éric Lefebvre.

Inflation

En raison de l’inflation mondial, MTY a d’ailleurs pris la décision d’augmenter les prix des menus mais avec une grande prudence, la satisfaction des clients passant toujours en premier. Résultat, selon certains secteurs, les prix augmentent de 1 % à 10 %.

Le PDG croit que sa clientèle est ouverte à une certaine hausse des prix mais ne veut pas faire souffrir ses bannières et a ainsi décidé de maintenir une hausse à des taux très bas.

Il n’y a pas que l’inflation qui dicte la hausse des prix, mais la pénurie de main-d’œuvre aussi. Les franchisés, en manque de personnels, doivent augmenter les salaires pour attirer de nouveaux employés.

Bénéfices

Finalement, l’entreprise a annoncé ses résultats du troisième trimestre, des résultats supérieurs aux attentes des analystes avec des ventes en croissance dans plusieurs de ses enseignes. LA croissance est présente, même si l’entreprise a perdu 19 300 jours d’activités en raison de la fermeture de certains établissements. Un petit pourcentage des 6 848 établissements de la chaîne sont toujours fermés.

Pour la période terminée le 31 août, la société a dévoilé un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 49,7 millions $ par rapport à 43,4 millions $ à la même période l’an dernier. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un BAIIA de 43 millions $, selon Refinitiv.

Les revenus ont pour leur part progressé de 13%, à 1 milliard $. Le chiffre d’affaires avance de 29 % au Canada, de 5 % aux États-Unis et de 7 % à l’international. Les ventes en ligne ont représenté 16 % des revenus totaux au Canada, comparativement à 15% à la même période l’an dernier. Aux États-Unis, ce seuil est de 21 %, comparativement à 25 %. Les flux de trésorerie sont en croissance de 21 % à 46,6 millions $, ce qui a permis à la société de rembourser l’équivalent de 35,2 millions $ de sa dette à long terme.