Le gouvernement n’a toujours rien précisé concernant la réouverture des restaurants, même si beaucoup de travail est effectué en coulisses en ce moment même. C’est donc le moment idéal pour les institutions de faire connaître leurs idées et de soumettre des demandes particulières. Il y en a une, entre autres, qui fait son chemin : fermer les rues aux automobiles pour permettre l’élargissement des terrasses.
Lentement mais sûrement, cette idée fait son chemin, et pas seulement au Québec. L’initiative a été appliquée dans quelques grandes villes, en Europe surtout pour le moment. Ailleurs, l’option privilégiée a été de céder les espaces publiques pour les transformer en terrasses de restaurants.
L’objectif recherché est évidemment de permettre aux consommateurs de respecter la distanciation physique avec les autres clients. Pour les restaurateurs, cela leur permettrait également d’accueillir plus de clients et ainsi rentabiliser un peu plus leurs affaires.
Certains arrondissements de Montréal ont déjà annoncé la piétonnisation de certaines de leurs rues pour permettre l’agrandissement des terrasses.
À Québec, certains espaces de stationnement sont réservés pour les files d’attente pour l’accès aux commerces. Il est donc probable que le même principe s’applique pour les terrasses le jour où le gouvernement annoncera les mesures de déconfinement plus complètes pour les restaurateurs.
Toujours dans la Capitale nationale, le prix annuel du permis d’exploitation d’une terrasse a aussi été revu à la baisse : de 3000 $ à 50 $.
Également, les places éphémères et même les camions de rues, seront permis à plus d’endroits.
Chaque permission spéciale doit être votée par les différentes administrations municipales et celles-ci s’y préparent déjà.