Les restaurants paient encore les frais des mesures sanitaires imposées par le gouvernement Legault alors que certaines régions du Québec sont plus touchées que d’autres par la troisième vague de la pandémie. Mais comme la belle saison estivale est de plus en plus proche, les restaurateurs opérant en zone rouge croient que leur survie passe par une ouverture plus hâtive des terrasses.

Du moins, ils demandent un plan d’action du gouvernement le plus rapidement possible afin de bien se préparer. Dans un premier temps, ils souhaitent l’ouverture des terrasses. Il a été reconnu que les risques de propagation sont moins élevés à l’extérieur.

Main-d’œuvre

En plus d’une question de survie, les restaurateurs visent l’ouverture des terrasses pour le milieu du mai surtout pour embaucher au plus vite du personnel étudiant. Les sessions se terminant bientôt, ils craignent que les cégépiens et les étudiants se trouvent un autre boulot ailleurs.

Plusieurs grandes chaînes québécoises ont uni leurs voix pour faire cette demande. S’ils obtiennent un retour positif, du moins un dialogue ouvert, et que le gouvernement recommence à parler de réouverture, ils pourront planifier le recrutement et ainsi ne pas laisser filer entre leurs doigts de futurs employés.

Groupe de travail

Le gouvernement a permis à certains nombres de restaurateurs de s’associer et de former un groupe de travail afin d’entamer de sérieuses discussions avec les autorités sanitaires sur la réouverture. Des intervenants de la santé publique et de la CNESST seront également inclus.

Ce comité devra établir un protocole sécuritaire, comme il l’avait fait le printemps dernier lors de la fin du premier confinement.

Régions

Dans certaines régions du Québec, des municipalités ont déjà annoncé vouloir reconduire les permissions spéciales accordées l’été dernier pour l’exploitation des cuisines extérieures et les terrasses.

C’est le cas d’abord à Drummondville, qui a confirmé vouloir alléger une nouvelle fois sa règlementation relative à l’implantation des terrasses sur une propriété privée. Le conseil municipal croit que cette permission pourra donner un coup de pouce supplémentaire au secteur de la restauration, qui demeure précaire.

Finalement, Sherbrooke a annoncé le retour en force de l’expérience Wellington-sur-Mer. Il s’agit d’un espace sécurisé aménagé à même la rue Wellington Nord, qui devient piétonnière pour l’occasion, où la consommation d’alcool est permise et où des tables de pique-nique sont aménagées. Il est possible, selon les règles sanitaires à ce moment, que certains spectacles soient organisés pour animer le secteur.