Les faits sont là, la planète est malade. Tout le monde doit faire sa part pour l’aider un tant soit peu. Voilà que de plus en plus de restaurants comprennent le message et montrent l’exemple. Depuis plusieurs mois, les bonnes nouvelles en ce sens se multiplient.
D’abord, nous avons entendu parler des restaurants Louis de Sherbrooke et de leur sondage. Ils voulaient savoir si la clientèle était prête à payer un peu plus cher leur repas pour soutenir l’environnement. La réponse a surpris les propriétaires, qui ont maintenant décidé d’aller de l’avant avec leur virage vert.
Ainsi, d’ici un an, soit une fois que l’imposant inventaire sera écoulé, les restaurants Louis pourront offrir des contenants et des ustensiles compostables ou biodégradables. Déjà, les emballages et contenants des repas pour emporter sont « verts » et on prévoit que les pailles et les contenants pour poutine le seront aussi sous peu dans les trois établissements sherbrookois.
Bien sûr, tout cela a un prix, une dépense supplémentaire annuelle d’environ 100 000 $, et il sera refilé aux consommateurs. Le prix des repas pourrait grimper de trois à cinq pourcents.
Également, la chaîne McDonald’s a annoncé entrer dans la danse du virage vert. Au cours des dernières semaines, deux restaurants de concept vert ont ouvert leurs portes, le premier en Ontario et le second en Colombie-Britannique. Ces deux établissements serviront de laboratoires pour tester de nouvelles solutions d’emballages et de nouveaux programmes de recyclage.
L’objectif ultime de McDonald’s est de détourner un grand total de 1500 tonnes de matières d’emballage produits par la chaîne au Canada, de réduire son empreinte écologique et de n’offrir à ses clients que des emballages composés de matières renouvelables ou recyclées.