Même si le Québec a été mis sur pause pendant de nombreuses semaines, ce n’est pas vrai que tout s’est complètement arrêté. Certaines entreprises en ont profité pour ficeler des offres d’achats, pour peaufiner l’ouverture de nouvelles succursales ou pour développer un nouveau projet. Voici un compte-rendu de ce qui s’est passé en coulisses pendant la pause imposée par la santé publique.

D’abord, Foodtastic a fait l’acquisition des restaurants La Chambre, soit deux établissements bien implantés déjà et un troisième qui est sur le point d’ouvrir.

Cette jeune bannière québécoise, également associée à une microbrasserie distribuant ses bières dans plus de 100 points de ventes dans la province, met en valeur un concept à potentiel d'expansion qui complémente bien le portfolio de restaurants existants sous le joug de Foodtastic. Cette entreprise gère les franchises d’Au Coq, La Belle et La Bœuf, Carlos & Pepe's, Nickels et des Rôtisseries Benny.

Ensuite, la chaîne Benny&Co. a procédé à l’inauguration tant attendue à Terrebonne et à Mascouche de ses deux nouveaux restaurants malgré la pandémie. D’ici la fin de l’année, nous pourrons compter environ 65 restaurants Benny&Co. au Québec et en Ontario. D’autres ouvertures sont prévues dans les prochains mois à Charlesbourg, Lévis, Saint-Hyacinthe et Valleyfield et représentent des investissements de 5 millions $ et la création de près de 100 emplois.

Ailleurs au Québec, les salles à manger de la chaîne ouvriront graduellement pour assurer un environnement sécuritaire à la clientèle et aux employés.

Finalement, au plus fort de la crise, la Cage – Brasserie sportive n’a eu d’autres choix que de revoir une partie de son modèle d’affaires. Comme bien d’autres, elle s’est tournée vers les commandes pour emporter et sur des ententes avec UberEats et Skip pour la livraison à domicile.

D’ici l’automne cependant, les populaires restos sportifs souhaitent posséder leur propre programme de livraison dirigé par leurs employés et leurs propres véhicules identifiés. Au départ, on parle d’environ deux voitures par restaurant. Les dirigeants veulent d’abord discuter d’une aide gouvernementale qui les aiderait à faire l’achat de voitures électriques.

Voilà de bonnes nouvelles qui prouvent une fois de plus que les entrepreneurs québécois ont des idées plein la tête et ne chôme pas une seule seconde, même en temps de crise ou lorsque le Québec est « sur pause ».