En raison de la crise actuelle que vit le Canada, on dénombre des centaines de milliers de perte d’emplois. À un certain moment, plus d’un million de Canadiens avaient fait une demande à un bureau de l’assurance-emploi. Au sein même des employés de la restauration, Restaurants Canada estime que plus de 800 000 d’entre eux, les deux-tiers de la main d’œuvre du secteur de l’alimentation, se retrouvent maintenant au chômage.

Hier, nous avons publié un résumé des mesures d’aide adoptées par les différents paliers gouvernementaux afin de soutenir les particuliers : https://restoenligne.com/news/show/covid-19-toutes-les-mesures-daide-pour-le-monde-de-la-restauration.

L’organisme travaille en étroite collaboration avec les gouvernements afin d’aider à préserver la santé publique tout en maintenant l’ouverture des établissements et en assurant la continuité des affaires pour le long terme.

Les restaurants ont joué un rôle essentiel jusqu’ici durant cette crise, continuant pour la plupart d’offrir des repas en salle à manger lorsque c’était encore possible ou en diversifiant leur offre et en ouvrant leur comptoir pour emporter ou mettant sur pied un service de livraison.

Mais si les conditions actuelles persistent, des milliers de personnes travaillant dans ce secteur pourraient ne jamais retrouver leur emploi.

C’est qu’une enquête menée par Restaurants Canada révèle que 10 % des restaurants ont déjà officiellement fermé de façon définitive. Au cours des 30 prochains jours, l’organisme s’attend à d’autres de ces fermetures définitives si les demandes de distanciation sociales perdurent.

Depuis le 1er mars, quatre restaurants sur cinq ont procédé à des mises à pied, sept restaurants sur dix se verront dans l’obligation de réduire leurs heures d’ouvertures ou de congédier plus de personnes.

Alors que nous nous approchons du sommet de la crise, les restaurants qui ont dû fermer leurs portes temporairement espèrent obtenir de l’aide dès maintenant afin d’assurer leur réouverture rapidement au retour. Entre autres, ils souhaitent de la souplesse venant des locateurs, un accès à un fonds de roulement et à une meilleure accessibilité à la subvention salariale promise par le gouvernement Trudeau.