L’agriculture urbaine est à la mode chez les restaurateurs. Plusieurs toits d’édifice se transforment en jardin où pousse une variété de légumes destinés à garnir les assiettes des clients. Nous pourrions croire que cette mode n’est l’affaire que des restaurants les plus branchés de Montréal. Erreur.
Le restaurant de Drummondville À la Bonne Vôtre a inauguré son jardin urbain au début de la saison et, déjà, les clients en profitent.
Le propriétaire Pascal Allard peut donc se vanter de toujours offrir des produits de saison, mais surtout, locaux… très locaux, même! Évidemment, le jardin sur le toit de ce restaurant ne peut suffire à la demande mais ils ont déjà noté des améliorations à apporter pour l’an prochain. Ainsi, il croit que le rendement sera meilleur et qu’il pourra offrir une variété de produits différents.
D’ici à ce que le jardin soit autosuffisant, Pascal Allard continue de faire affaire avec des producteurs locaux. Il s’agit de relations qu’il entretient avec ces fournisseurs depuis l’ouverture du restaurant, en 2003.
Il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi les chefs créent un jardin sur le toit. Entre autres, ils pensent que donner la responsabilité de l’entretien du jardin aux cuisiniers les conscientisent. Prenant connaissance de l’ampleur de l’effort pour faire pousser une tomate, ils seront plus respectueux au moment de l’arranger.
Un tel jardin est d’ailleurs l’une des mesures que prennent les restaurants afin de réduire l’emprunte écologique.
Êtes-vous plus tenté d’aller encourager un restaurant qui pratique l’agriculture urbaine?