Le choix est plutôt vaste à Sherbrooke et dans les environs quand vient le temps de sortir au restaurant. Depuis maintenant un an (déjà!), en passant par des cafés ou bistros de quartier, par des tables plus populaires et d’autres à la renommée déjà acquise, nous avons parlé de plusieurs types d’établissements. Entre autres, la cuisine italienne, vietnamienne et indienne.
 
Cette semaine, suite à notre visite au Paradis d’Asie, nous vous ramenons des nouvelles du Vietnam, du Cambodge et de la Thaïlande. En effet, ce menu, à la carte ou selon les spéciaux du midi et du soir, comporte les spécialités de ces trois pays avoisinants.
 
Le restaurant, en affaires depuis plus de 17 ans, est aussi reconnu pour son petit pont de bois que nous devons traverser pour accéder à la salle à manger. Cette dernière est aménagée dans un décor avec quelques plantes et des tableaux asiatiques. Mais le but de notre visite à ce restaurant est pour goûter à l’Asie, et non pas pour la voir.
 
Bien que ce soit un restaurant asiatique, le Paradis d’Asie n’offre pas de buffet. Les chefs préfèrent offrir une nourriture fraîche, qui vient tout juste d’être préparée et qui est à la fois saine et raffinée.
 
Pour ne pas déroger aux traditions de ces pays, les épices prennent une place importante dans la cuisine. Mais comme nous le mentionnait Mme Prak, ils ont ajusté les quantités pour ne pas déplaire aux Occidentaux, qui ne sont vraiment pas habitués à ce goût aussi épicé.
 
Parlant de coutumes, il y a bien sûr celle de manger avec des baguettes. La sensation de tenir les baguettes entre ses doigts et d’aller piger dans l’assiette est différente de celle avec une fourchette. Il faut aller saisir la nourriture avec l’extension de nos doigts.
 
Le menu de l’établissement, qui ne fait que trois pages, offre tout de même des choix variés. La meilleure offre est bien sûr l’un des spéciaux du soir, qui sont en fait des tables d’hôte. Il y a donc la soupe, les rouleaux du roi, l’assiette principale et le dessert.
 
Notre choix s’est arrêté cette fois sur la soupe Bangkok, les rouleaux, les délices de l’empereur et de la Thaïlande puis sur les beignets aux pommes et aux bananes. La soupe est une bonne entrée en matière et nous plonge directement dans les airs frais de l’Asie. Bouillon de cari, lait de coco, vermicelles, poulet et citron se mélangent très bien.
 
Les rouleaux du roi, au porc et aux oignons, nous arrivent tout chaud, accompagnés de la fameuse sauce impériale. Vous pouvez en plus vous permettre d’en apporter à la maison. Il ne vous reste qu’à les réchauffer au four et à les déguster.
 
Ensuite, les assiettes principales sont rapidement servies. Le délice de la Thaïlande est fait de crevettes, pétoncles et poulet avec vermicelles et lait de coco. Celui de l’empereur est pétillant dans son assiette toute chaude et contient à nouveau du poulet et des crevettes. Bien sûr, ces deux plats sont complétés par des morceaux de légumes frais et toujours croustillants. Suivent enfin un beignet aux pommes et un autre aux bananes.
 
Suite au repas, nous pouvons conclure que le Paradis d’Asie n’est pas un restaurant de fine cuisine asiatique. Par contre, la fraîcheur des ingrédients et la très bonne cuisson des fruits de mer donnent un avantage certain à l’établissement. En plus, la longévité de l’endroit indique comment les fidèles aiment s’y rendre.