L’histoire fait les manchettes depuis plusieurs années : à quand des bouteilles de vin consignées et récupérées par la SAQ? Mais il y a une autre partie de ses bouteilles de vin qui ne sont pas plus récupérées et qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement : les bouchons de liège!
Vous connaissez des restaurants de type « apportez votre vin » qui prennent soins de conserver vos bouchons de liège et de s’assurer de les envoyer au centre de tri, là où ils seront valorisés?
C’est plus d’un million de bouteilles de vin qui sont consommés chaque année en province. Les bouchons de liège prennent des années avant de se décomposer de façon naturelle.
Comme seconde vie, les bouchons de liège peuvent devenir des tablettes, des babillards, des semelles ou encore des souliers.
On dénombre actuellement au Québec une dizaine de municipalités qui organisent la collecte des bouchons de liège.
Au cours des dernières semaines, la ville de l’Assomption, dans Lanaudière, a décidé de prendre le virage vert et d’installer des boîtes de récupération pour les bouchons de liège dans plusieurs commerces de la ville.
Ensuite, ces bouchons prennent la route de l’Alberta, seule province où une compagne s’occupe de la récupération du liège. Pour compenser les gaz à effet de serre découlant du transport, la compagnie ReCORK a planté de nouveaux chênes-lièges.
Pourquoi l’Ouest canadien? Tout simplement parce qu’il n’existe aucune compagnie de la province qui peut récupérer et broyer le liège. Si plus de municipalités, encouragés par ses commerçants et ses restaurateurs, emboîtent le pas, des entreprises de récupération ne tarderont pas à offrir ce service.
Alors, devrions-nous aussi pousser le gouvernement é encourager la récupération des bouchons de liège en même temps que la récupération du verre et des bouteilles de vin?