Il n’y a pas une rentrée scolaire qui passe sans qu’une nouvelle chaîne de restauration rapide fasse parler d’elle… parce qu’elle a ouvert une nouvelle succursale trop près d’une école. La malbouffe est donc à quelques minutes de marche de nos enfants, matin, midi et soir. Est-ce normal?
Quand on sait que l’obésité a triplé au Québec au cours des 15 dernières années et que le tiers des enfants ont un problème relié à leur poids, il est malheureux de constater autant d’offre de fast-food près des écoles.
Selon une recherche l’Université de Montréal, 75% des écoles de Montréal, de la Rive-Nord et de la Rive-Sud sont à moins d’un kilomètre de marche d’un paradis de la malbouffe.
Les municipalités ont pourtant le pouvoir de modifier leurs règlements de zonage visant à interdire l’ouverture de nouveaux restaurants rapides dans un certain rayon autour de l’école.
D’ailleurs, au printemps 2013, suivant une consultation publique sur l’activité physique à Montréal, il a été recommandé aux arrondissements de s’engager à interdire l’ouverture de nouvelles succursales de resto-minute autour des écoles.
Pour le moment, il n’y a que la ville de Rosemère qui aurait emboîté le pas.
Les différentes commissions scolaires du Québec ont, depuis plusieurs années, créées des politiques alimentaires interdisant la malbouffe entre leurs murs. Cependant, ils n’ont aucun pouvoir sur le choix de leurs nouveaux voisins.
Est-ce que les différents paliers de gouvernement doivent faire quelque chose de concret?