Veuillez vous installer confortablement et vous préparer pour un bref voyage autour du monde alors que nous vous invitons à découvrir les restaurants qui seront présents au Festival des traditions du monde de Sherbrooke. Également, nous résumerons la saga des tartares de bœuf qui a cours au Nouveau-Brunswick et nous reviendrons sur la pénurie de main-d’œuvre, une fois de plus.

Débutons donc avec ce petit tour du monde, alors que les organisateurs de la 24e édition du Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS) dévoilaient leur plan en vue des activités en présentielles prévues du 12 au 15 août prochain. En plus des spectacles, un volet gastronomique fait courir les foules à chaque année.

Pour l’édition 2021, cinq restaurants du monde offriront leurs spécialités au public au Marché de la Gare de Sherbrooke, le dimanche 15 août de 10 h à 16 h :

- Guacamole y Tequila fera découvrir le Mexique

 - Persépolis, l’Iran

- Traditions Gourmet), la République serbe

- Beyrouth, le Liban

Attention, les places sont limitées et vous devez vous procurer des billets (gratuits) via le site web du Festival.

Passons maintenant aux tartares. Des agents de la santé publique du Nouveau-Brunswick ont visité des restaurants de la province au cours des dernières semaines et ont indiqué aux chefs qu’il était dorénavant interdit de servir du bœuf à moins de 63 degrés Celsius. Ce niveau de température correspond à un steak médium-saignant.

Ainsi, c’est terminé les tartares de bœuf dans la province du Nouveau-Brunswick! Quelques ajustements aux règles élaborés en 2020 viennent de prendre effet et une dizaine de restaurants ont reçu cet avis d’interdiction, qui touche également le porc et la volaille. Pour ce qui est des poissons, des politiques particulières sont déjà en place.

Croyez-vous que cette règle devrait aussi être appliquée au Québec?

Finalement, nous devons une fois de plus parler de la pénurie de main-d’œuvre. Parce qu’en plus de devoir chercher continuellement des employés car le compétiteur au coin de la rue offre de meilleures conditions, d’autres restaurants doivent vivre avec une vague importante de démissions engendrés par un changement de carrière.

Il semble normal de vouloir orienter différemment da carrière lorsque, au cours de la dernière année, certains employés ont été mis à pied plus d’une fois en raison des restrictions gouvernementales. L’instabilité en force plusieurs à changer de domaine.

Pour palier à cet exode, autant que possible, le Groupe MTY demande au gouvernement du Québec la possibilité de faciliter le partage des pourboires entre les serveurs et les autres employés. Ce partage des pourboires n’est possible qu’avec leur appui unanime. « On ne demande pas un partage 50-50, mais on aimerait pouvoir leur en donner un peu pour reconnaître leur contribution à l’expérience client. Ça permettrait de rendre les jobs en cuisine plus intéressantes. »

Cela représenterait aussi une forme de justice pour les employés en cuisine, selon M. Lefebvre. « Comme les serveurs, ils contribuent à l’expérience client, mais ne reçoivent pas de pourboire. Les serveurs sont aussi avantagés, car leur pourboire augmente en même temps que les prix. Ça crée une forme de déséquilibre. »