En cette première livraison de l’année 2021, nous ferons un retour sur l’immense popularité des menus des fêtes pour emporter, nous publions les détails du recours collectif contre Uber Eats et DoorDash pour finalement vous présenter les nouveaux cuisiniers des CHSLD.
D’abord, nous en parlons depuis plusieurs mois déjà, les restaurateurs doivent s’adapter pour survire. C’est ce que la plupart des entrepreneurs ont fait en proposant un menu spécial du temps des fêtes pour emporter ou livrer. Le concept est vite devenu populaire, le volume de commandes excédant les attentes… et les disponibilités! Les gens étant épuisés rendus en décembre avec l’année 2020 qu’ils viennent de vivre, ils ont décidé en grand nombre de se tourner vers des repas prêts-à-manger pour célébrer Noël dans le confort de leur foyer, avec leur bulle familiale. Certains ont aussi commandé un repas supplémentaire destiné à leur père ou leur mère qu’ils ont savouré ensemble via la vidéoconférence!
Également, la récente annonce de la création d’un recours collectif contre Uber Eats et DoorDash pourrait vous rapporter quelques dizaines de dollars de plus dans vos poches. Au fait, pourquoi ce recours collectif? Parce que ces entreprises n’indiquent pas assez tôt, dans le processus de commandes, certains coûts, comme les frais de livraison. D’autres applications mobiles, pour leur part, affichent clairement et dès le début les frais de livraison de chacun des restaurants. La Loi sur la protection du consommateur indique pourtant que tous les frais doivent être affichés le plus tôt possible, à l'exception des taxes. Le juge a pris le tout en délibéré et devrait rendre sa décision sous peu. Pour le moment, aucune liste d’inscription n’est disponible. On réclame le remboursement des frais perçus en plus de 100 $ par transaction pour réparer les dommages.
Finalement, certains cuisiniers ayant vu leur emploi aboli en raison des fermetures des salles à manger ont pu retrouver du travail dans les cuisines… des CHSLD! Au plus fort de la crise, le gouvernement Legault a souvent souligné le fait que ces centres manquaient de bras. Il faut croire que les bras manquaient aussi dans les cuisines. Les cuisiniers peuvent ainsi exploiter le plus possible ces petites cuisines et, malgré des menus restreints, ajouter une petite touche personnelle afin de rendre leurs « clients » heureux. Certains souhaitent même demeurer à leur nouvel emploi une fois la pandémie terminée.