Un peu de sport dans cette édition de livraison rapide, alors que nous découvrirons ensemble le fonctionnement de l’équipe Chefs Canada qui nous représentera aux « olympiques » et que nous discuterons « d’échange » de chefs! Également, nous en apprendrons plus sur une nouveauté à Farnham et nous reviendrons sur la pandémie et sur l’un de ses impacts sur la restauration.

D’abord, une compétition internationale a lieu à tous les deux ans depuis 1987, lorsque deux chefs français ont lancé cette initiative. Devant avoir lieu cet automne à Lyon, en France, plusieurs pays, dont le Canada, la Belgique, les États-Unis et l’Angleterre, ont décidé de ne pas se présenter en raison des circonstances vécues depuis mars 2020. C’est que pour pouvoir participer à ce type de compétition, il faut bien sûr s’y préparer longuement, incluant une tournée du pays, d’un océan à l’autre, afin de rencontrer d’autres chefs et des producteurs. Mentionnons que le chef des chefs représente son pays, c’est-à-dire qu’il doit mettre de l’avant la diversité gastronomique de son pays en entier. D’ici la présentation de la prochaine compétition, Chefs Canada travaille fort en coulisses à épauler l’industrie locale.

Maintenant, comme la pandémie a forcé les restaurateurs à innover et s’adapter, certains projets plus originaux ont vu le jour. Pour demeurer dans les termes sportifs, des échanges de joueurs ont eu lieu au cours des derniers mois, au grand plaisir des amateurs. C’est le cas avec deux établissements de la famille Relais & Château, soit l’Auberge Saint-Antoine et le Manoir Hovey, qui se sont partagé leur chef afin de produire un menu alliant leurs styles respectifs et mettre en valeur les produits locaux de chacun. Voilà un projet qui mérite d’être repris dans l’avenir.

Également, dans la petite ville de Farnham, un nouveau bistro italien, le Bistro Le Gusto, vient d’ouvrir ses portes au centre-ville. Ciblant les amateurs de pâtes fraîches, Le Gusto offrira un pasta bar le midi en semaine, un brunch italien le dimanche matin et des entrées de type tapas. C’est le chef Daniel Plamondon qui est aux commandes. Ce dernier a déjà travaillé au Bistro St-Michel de Rougement et à la Pomme d’or de Saint-Césaire.

Finalement, une question a récemment été soulevée par bon nombre de personnes : « Une fois la pandémie terminée pour de bon, que se passera-t-il avec les panneaux de plexiglas? » Si les commerçants souhaitent s’en départir, afin de retrouver un comptoir ou un poste de caisse plus léger et libre, sachez que rien n’est prévu pour le recyclage (car mécaniquement c’est impossible) ou la réutilisation de ces panneaux. Selon des experts, il est urgent de réfléchir à une solution écologique dès maintenant. D’après les commentaires, il semble définitivement exclu que ces panneaux demeureront à leur place une fois la COVID maîtrisée. Pourtant, ne serait-il pas souhaitable que cette protection additionnelle demeure?