Au menu de ce nouvelle livraison rapide, nous vous parlerons du défi 100 % local qui n’aura finalement pas lieu à Sherbrooke, des cabanes à sucre qui sont en danger en raison de la crise actuelle et de la Cage qui vient au secours de ses employés et qui sabrent dans les dépenses.

D’abord, Destination Sherbrooke, en lien avec le Festival cinéma du monde de l’endroit, avait lancé un défi à dix restaurateurs : préparer des assiettes 100 % locales pendant tout le mois d’avril en intégrant des saveurs d’ici. L’activité a bien sûr été annulée en raison de la pandémie de COVID-19. Les restaurants participants étaient OMG Resto, Méchant Steak, L’entre’Amis, Savo, Lo Ré, Bistro DT, Tapageur, Da Toni, Kalypso et Overflow. En espérant que ce soit que partie remise pour cette excellente idée mettant en valeur les producteurs locaux.

Également, la crise planétaire que nous vivons actuellement ne pouvait tomber à un plus mauvais moment pour les cabanes à sucre de la province. Avec les mesures de distanciation sociale et de confinement présentement en places, les cabanes sont privées de revenus. De plus, les propriétaires étaient prêts, ayant débuté le travail et ayant effectué des dépenses en sachant que l’argent allait entrer en même temps que la clientèle. Cette fois, ils n’ont pas les revenus et se demandent bien comment ils pourront faire pour rembourser leurs dettes. Ils demandent ainsi une aide gouvernementale spéciale, en plus de celle accordée aux restaurants.

Finalement, le Groupe Sportscene, propriétaire de la Cage et de Moishes, signale que certains établissements sont toujours ouverts en offrant la livraison à domicile ou les commandes pour emporter. Également, la vente des produits en épicerie se poursuit et est même en croissance par rapport à la même période l’an dernier. D’ailleurs, le Groupe a débuté la distribution d’un repas par semaine à ses employés mis à pied temporairement, a donné congé de redevances pour une période indéfinie aux 11 franchisés de la chaîne et annonce que le président renonce à recevoir toute rémunération pour la durée de la crise et que les salaires des hauts dirigeants, des membres du comité de direction et des équipes de direction des restaurants ont été réduits de façon importante.