Que ce soit en raison de la fermeture de leur salle à manger, du télétravail imposé par les employeurs ou encore l’absence des touristes, les restaurateurs sont durement touchés par la crise actuelle.
Les conséquences sont déjà bien connues.
Des fermetures permanentes ont déjà été annoncées et de l’aide est réclamée par toutes les associations de restaurateurs.
Mais comment en sont-ils arrivés à ces résultats?
Il faut d’abord mentionner le télétravail qui a pris une ampleur insoupçonnée dès le milieu du mois de mars. Selon une étude réalisée par l’Université Dalhousie, le domaine de la restauration perdra gros, près de 20 milliards de dollars, d’ici la fin de 2021, en raison de l’impact du télétravail.
Bien sûr, les restaurants situés dans les centres-villes seront les plus touchés surtout que le quart des répondants à l’étude affirment avoir l’intention de travailler encore plus souvent à la maison d’ici les prochains douze mois.
Ensuite, bien que la fermeture de la frontière avec les États-Unis donnait beaucoup d’espoir aux restaurateurs des endroits touristiques les plus populaires, les résultats ont déçu. L’achalandage n’a jamais été à la hauteur, entre autres dans le Vieux-Québec.
Certes, l’absence des touristes étrangers était prévue, mais les commerçants espéraient que les Québécois redécouvrent cette section de la capitale nationale.
Puis l’annonce de la zone rouge arrive comme un second coup de poignard. Les restaurants doivent de nouveau fermer leur salle à manger, faisant fuir toute activité touristique.
Finalement, si vous croyez que c’est plus évident pour les restaurateurs en zone orange, détrompez-vous! À Sherbrooke par exemple, bien que les salles à manger peuvent accueillir les visiteurs, ces derniers se font plutôt rare. Entre autres, des groupes venant de l’extérieur de l’Estrie ont annulé leur réservation.
Voilà donc ce qui met dans un piteux état les finances des restaurateurs. Comment pourrait-il en être autrement?