Il n’y a pas que les commerces locaux qui ont peiné au cours des derniers mois. Des chaînes bien établies au Québec depuis des décennies vivent aussi leur part de difficultés. C’est le cas pour les restaurants La Cage, Casa Grecque et Pacini. Voici un résumé des derniers éléments connus et des plans prévus pour s’en sortir.

La Cage

La société Sportscene, qui gère maintenant 37 restaurants de la chaîne La Cage, n’a pas été en mesure d’embaucher la totalité des 2200 employés mis à pied lorsque le gouvernement du Québec a mis la province sur pause au mois de mars. On parle alors de la mise à pied définitive de près de 30 % de son effectif en raison des heures d’ouverture et des ratios d’occupation réduits des établissements.

De plus, les restaurants situés dans le Vieux-Montréal, à Mont-Tremblant, à Saint-Constant, et à Trois-Rivières ont mis la clé dans la porte. Selon certaines rumeurs dans le milieu, il pourrait s’agir de fermetures temporaires afin de leur trouver de nouveaux locaux ou de procéder à des rénovations.

La succursale de Sherbrooke demeure également fermée même si aucune annonce officielle n’a été faite. Le local serait cependant à louer.

Casa Grecque

La formule de la Casa Grecque est bien simple et reconnue depuis des années à travers la province : attirer un gros volume de clients et leur permettre d’apporter leur vin. Mais une nouvelle réalité rattrape tranquillement les franchisés de la marque alors que les gouvernements limitent la fréquentation des salles à manger.

Ainsi, afin de s’adapter et pouvoir faire leurs frais, au moins un gestionnaire a commencé à offrir un menu de boissons alcoolisés. Lorsque la maison-mère MTY, propriétaire de la chaîne depuis 2018, a eu vent de ces démarches, elle a aussitôt demandé une injonction de la cour afin de l’empêcher de continuer. La justice a cependant refusé la demande!

La guerre ne serait cependant pas terminée entre les deux belligérants. D’ailleurs, il serait tout à fait logique que d’autres franchisés de la Casa Grecque décide d’ajouter de l’alcool à son menu afin d’augmenter ses revenus.

Pacini

Les difficultés sont importantes chez Pacini, qui s’est placé sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité le 9 juillet dernier en déclarant des dettes de près de 10 M $. Une partie de ces sommes sont dû aux locateurs et autres créanciers garantis.

L’objectif principal du groupe est de tout de même demeurer ouvert, poursuivre les activités et conserver les 600 emplois restants, même si 5 des 29 restaurants ont fermé leur porte.

On rapporte d’ailleurs que deux autres établissements seraient en pourparlers avec leur locateur respectif afin de trouver un terrain d’entente et demeurer en activité.