Bienvenue à bord! Dans cette livraison rapide, nous dévoilerons avec plaisir les détails sur cette nouvelle sauce toute spéciale qui sera en vedette jusqu’au 30 juin dans la MRC de Mékinac et, avec un peu moins de plaisir, nous devons vous informer de nouvelles moins intéressantes provenant des chaînes d’A&W et Tim Hortons.
Débutons donc par le projet de la MRC de Mékinac, qui a trouvé une idée intéressante pour mettre en valeur la qualité de leurs produits locaux, faire rayonner son milieu et se doter d’un outil promotionnel unique et représentatif de la vitalité de la région en lançant le défi à l’entreprise Nature Frugale d’élaborer une sauce piquante aux saveurs mékinacoise. Produite à base de piments Piri-Piri et Charapita, elle contient également la douceur du sirop d’érable de l’érablière Les frères Jacob, la complexité de la bière de la Microbrasserie À la Fût et l’amertume de l’ail des Jardins Nature Mauricie. La sauce Mékin’aie aie aie pimentera assurément votre assiette! Ce sont dix restaurateurs et traiteurs qui mettront, jusqu’au 30 juin, cette sauce au menu :
Microbrasserie À la Fût
Restaurant Au petit palace
Lignée RR2
Chez Jacob Traiteur
Grano-Vrac et Délices
Boulangerie Germain
Resto-bar le Brinadon
La Cookerie du Village du Bûcheron
Pub Pruneau Resto-Boutique
Aux Cinq Sœurs Café-Boutique
Parlons maintenant de moins bons coups. Nous avons appris il y a quelques semaines qu’une succursale de la chaîne A&W située à Montréal tentait par tous les moyens de combler ses postes vacants. Si bien que les gestionnaires ont décidé d’offrir un plus haut taux horaire aux employés travaillant à temps plein dans la cuisine ou au service. Le taux horaire des employés à temps partiels, la plupart du temps des étudiants, se situait plutôt au même niveau que le salaire minimum.
Mais voilà que la Loi sur les normes du travail interdit ce genre de pratique : il est en effet impossible de pouvoir donner un meilleur salaire de l’heure en fonction des heures travaillées par semaine pour effectuer des tâches équivalentes.
Notons que chaque franchisé est responsable de ses ressources humaines et du recrutement et que les politiques salariales sont établies par eux-mêmes.
Heureusement, le franchisé a retiré son offre quelques heures seulement après que la journaliste de La Presse l’a contacté pour lui demander ses commentaires…
Finalement, un rapport du Commissaire à la vie privée du Canada a établi que l’application mobile de Tim Hortons a violé la loi. Au terme de l’enquête, le commissaire fédéral et trois de ses collègues provinciaux, ceux du Québec, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, ont confirmé que l’application a recueilli des quantités importantes de données sur les déplacements des utilisateurs sans avoir au préalable obtenu leur consentement. En fait, l’application était en mesure d’enregistrer les allées et venues même lorsqu’elle était fermée, ce qui contrevient à la loi canadienne.
Tim Hortons a accepté de mettre en œuvre les recommandations des trois commissions :
- Supprimer toutes les données de géolocalisation restantes et exiger des fournisseurs de services tiers qu’ils fassent de même;
- Instaurer et maintenir un programme de gestion de la protection des renseignements personnels;
- Faire rapport de manière détaillée des mesures prises pour se conformer à ces recommandations.