Dans le monde de la restauration, tous les modèles d’affaires ne sont pas les mêmes. Certains ont mieux réagi que d’autres à la pandémie et à la pause forcée du mois d’avril et mai. D’autres encore ont été contraint de changer leurs façons de faire ou de chercher par tous les moyens à engranger plus de revenus. Sinon, c’est la faillite!

Dans un premier temps, êtes-vous retourné casser la croûte dans les foires alimentaires des centre commerciaux depuis la réouverture de ceux-ci?

Rappelons qu’à la fin de l’année 2019, nous avions parlé de quelques ouvertures de halles gourmandes, qui laissait planer une tendance sur le genre au Québec.

Quelques mois plus tard, cependant, ces foires alimentaires doivent respecter les nouvelles règles sanitaires. Depuis la réouverture permise en juin, un certain pourcentage seulement des restaurants présents dans les foires ont rouvert leur porte.

Dans les grandes salles à manger, des tables ont été retirées, des panneaux de plexiglas ont été installés et des équipes de nettoyage supplémentaires sont en action régulièrement. Certaines foires ont aussi développé des applications mobiles afin de mettre de l’avant les commandes sans contact.

Deuxièmement, bien malgré eux, les restaurateurs ont cherché à augmenter leurs revenus, qui avaient drastiquement disparu pendant des semaines au cours du printemps. Sans oublier que la capacité d’accueil a diminué de beaucoup avec l’imposition de la distanciation physique.

Malheureusement, certains d’entre eux n’ont eu d’autres choix ou n’ont trouvé d’autres solutions que d’augmenter les prix de leur menu.

Il faut dire que les nouvelles mesures sanitaires ont amené de nouvelles dépenses. À tout cela il faut ajouter l’augmentation des prix des aliments chez les fournisseurs, fort probablement pour les mêmes raisons.

Finalement, ceux qui n’ont pas été en mesure de s’adapter à ces changements ou qui n’avaient pas les reins suffisamment solides, ont été contraints de déclarer faillite.

Jusqu’ici, nous dénombrons près d’une centaine de faillites et de fermetures. Et selon certains experts, le nombre pourrait se multiplier d’ici l’arrivée de l’automne.