Le sujet fait les manchettes depuis plusieurs mois déjà. La pénurie de main-d’œuvre au Québec frappe de plein fouet un nombre élevé de restaurants. Le maraudage entre les compétiteurs est monnaie courante et on s’arrache littéralement le personnel. Les propriétaires doivent faire preuve d’ingéniosité afin de conserver les meilleurs. Malgré tout, le problème est loin d’être réglé.

Ainsi, d’autres solutions, plus drastiques celles-là, doivent être mises de l’avant par les gestionnaires. Dorénavant, il n’est plus rare de se frapper le nez sur une porte barrée en plein milieu de l’après-midi au Tim Hortons, par exemple.

C’est qu’en raison du manque de personnel, on doit fermer après l’heure du dîner pour s’occuper du ménage. Cette situation est parfois appliquée à court terme, par exemple lors des périodes d’examens des étudiants-employés.

Évidemment, il est impensable de vider une poubelle pendant la période achalandée du midi avec un nombre restreint d’employés qui doivent mettre tous leurs efforts sur les commandes des clients.

À d’autres occasions, c’est la salle à manger qui est fermée pendant l’heure du dîner, ou même du souper, alors que seul le service au volant est ouvert.

Des franchisés ont aussi la chance de pouvoir s’échanger des employés, même si cette alternative est plutôt rare. Pour les convaincre, les frais de déplacement sont remboursés pour l’employé effectuant un quart de travail dans une succursale de l’extérieur de sa ville.

On dit souvent que le bouche à oreille et les recommandations sont les meilleures façons de recruter. C’est pourquoi les propriétaires donnent des cartes-cadeaux et d’autres privilèges à ceux qui pourront leur référer la prochaine perle.

Alors, quelle la meilleure solution?