Tout juste avant le long week-end de la fête du travail, le gouvernement américain a annoncé avoir levé l’interdiction sur l’importation de poulet venant de la Chine. Toute transformation venant de la volaille pourra ensuite être vendu aux États-Unis. Est-ce que cette pratique franchira la frontière canadienne?

De plus, il ne sera pas obligatoire d’indiquer le pays d’origine de la croquette de poulet, par exemple. Bien qu’il n’y ait que quatre usines de transformation présentement autorisées à faire cette exportation et qu’elles ont été inspectées par le département américain de l’agriculture, le changement soulève un tollé chez nos voisins du sud.

Le gouvernement a pris cette décision malgré les récentes histoires d’horreur de cochons morts lancés dans les eaux de Shangai, de la viande de rats qu’ils passaient pour de la viande de mouton et les volailles atteints de différents virus de grippe de type H1 ou H7.

Pour ajouter un peu plus de bizarrerie à cette nouvelle règle, seuls les poulets élevés au Canada ou aux États-Unis pour être envoyés en Chine en vue de la transformation. Le produit final sera ensuite retourné au pays de l’Oncle Sam pour dégustation…

Croyez-vous qu’un tel revirement de situation serait possible au Canada?