Nous étions trois couples en ce vendredi de mi-novembre à se rendre pour la première fois au King Alexandre, restaurant gastronomique situé dans le même immeuble que le King Hall au centre-ville de Sherbrooke. Le King Alexandre se distingue par son ambiance chaleureuse, son service convivial et son menu élaboré, selon une chronique parue dans Lecentro.co peu après son ouverture à l’automne 2020. Nous étions donc bien curieux de le découvrir!
Dès notre entrée et après nous avoir assigné notre table, notre aimable serveuse nous a présenté le menu des spiritueux, bières et vins, bien garni grâce à son réputé voisin, le King Hall. Bien que n’ayant aucun événement spécial à fêter sauf la joie de nous retrouver entre amis un vendredi soir, nous avons décidé de partager une bouteille de vin mousseux, délicieux et effervescent à souhait.
En entrée, les huitres se sont révélées populaires dans notre groupe et tous ont apprécié leur fraîcheur et leur goût exquis. Pour notre part, notre choix s’est posé sur le parmentier, composé de croustilles de pommes de terre, de chanterelles et de prosciutto, accompagné d’une délicieuse mousse de Sartori, que nous avons partagé à deux. Le tout accompagné de vin pour certains et de bières de microbrasserie pour d’autres.
La soirée se poursuivant joyeusement de notre côté, la place s’est lentement remplie et les lumières se sont tamisées, mettant en valeur la chaleur des boiseries et de la brique tout autour de nous.
Le soir de notre visite, le menu des plats principaux était composé de cinq choix, tous plus alléchants les uns que les autres. Il est à noter que le King Alexandre propose de la pieuvre, ce qui devrait ravir les amateurs.
Trois convives ont décidé de partager la pièce du boucher, un tomahawk de 38 onces cuit sous vide pendant toute la journée et simplement saisi avant de servir, arrosé de sauce au poivre et au raifort. La viande, fondante en bouche, était accompagnée de légumes locaux ainsi que de pain d’Aurélien et de beurre de miso et d’oignons.
Les Agnolottis, des pâtes farcies à l’agneau et au fromage à la crème, servis avec une salsa et des chips de betteraves, ont fait le bonheur des papilles gustatives de deux autres personnes. Le mariage de la betterave et de l’agneau est tout simplement succulent!
Finalement, le demi-magret de canard avec une purée d’aubergine s’est avéré un excellent choix pour le dernier convive de la tablée.
Pour le dessert, nous nous sommes partagés à deux la bombe Alaska, un gâteau au citron avec de la crème glacée aux fraises et de la meringue. Effet spectaculaire assuré, la serveuse a d’abord enflammé la meringue de façon à faire évaporer l’alcool ajouté. Petit bémol : s’assurer de souffler sur la flamme après un certain temps pour être certain que l’alcool se soit bien évaporé. Dans notre cas et par notre erreur, la flamme a été éteinte trop rapidement et, par conséquent, certaines bouchées étaient très alcoolisées.
Le second dessert offert au menu, le gâteau amandine servi avec de la crème glacée au Bailey’s, du chocolat noir et de la crème au beurre, a été le régal de notre amie, qui l’a terminé avec délectation.
À la fin du repas, l’estomac bien distendu, tout le monde s’est accordé pour dire que les saveurs se mélangeaient admirablement bien pour chacun des plats et que la découverte de nouveaux arômes les a enchantés. Le service, efficace et discret, s’est révélé impeccable tout au long de la soirée. Malgré la facture un peu salée, qui s’explique par la qualité des aliments et du menu, il est certain qu’une deuxième visite à ce restaurant sera à l’agenda lors des prochains mois!
Note : 9.5 /10
Ce qui nous a le plus marqué lors de notre visite : découverte de nouvelles saveurs
Le repas principal le plus cher au menu : au moment de notre visite, la pièce du boucher
Le repas principal le moins cher au menu : Agnolotti et betteraves
Est-ce que nous recommandons ce restaurant : Oui
À quel moment de la journée est-ce que nous avons fait notre visite : Souper
Les plus :
- Service
- Choix des bières, vins et spiritueux
Les moins :
- Diversité du menu