Après notre soirée à la Toquade, il y a deux semaines, notre visite au Café Bistro Aragon nous a fait découvrir une toute autre réalité. Au premier restaurant, inutile de vous rappeler que l’ambiance et l’apparence priment. Il fait bon, au retour des Fêtes, de retrouver une ambiance relaxe. Et tout en sachant que c’est la cuisine qui est ici mis à l’avant plan.
Bien qu’il se soit implanté depuis plus de dix ans déjà, ce Café Bistro reste discret et une poignée de réguliers y font leur tour. Au tout début, les clients s’y déplaçaient surtout pour les cafés équitables. Depuis quelques années, on parle plutôt d’un café-restaurant.
L’affiche extérieure de la rue Galt Ouest annonce d’abord une cuisine internationale. À l’entrée, quelques sélections de journaux sont disponibles et nous voilà dans la petite salle à manger. Quelques tables sur le plancher de bois francs complètent l’univers sympathique et accueillant.
Discrètement, nous retrouvons des peintures sur les murs et des plantes vertes le long des fenêtres. Sur le menu, une brève présentation de Louis Aragon, poète et romancier Français. Le café qui porte aujourd’hui son nom est né d’une ode à la beauté qu’il a écrite.
Les visiteurs ont maintenant le choix parmi quatre menus, soit le régulier, les déjeuners du week-end ensoleillés, les menus du midi inventifs et la table d’hôte aux mille parfums. C’est le chef qui le dit!
L’environnement aussi fait partie des préoccupations du Café Bistro Aragon et c’est pourquoi les restants sont compostés. Un aspect de plus en plus populaire mais qui est quand même gardé secret dans la plupart des établissements.
Les déjeuners semblent spécialement inspirants avec les crêpes et les gaufres. Plusieurs sortes sont au menu, dont une crêpe avec crème chantilly et avalanche de fruits, une autre garnie de bananes, ananas, kiwis et confiture d’abricots. Ou encore la salée à l’américaine avec un œuf miroir et une saucisse.
Dans les choix du menu coloré, celui disponible à tous les soirs dès 16h30, il y a les salades, les pizzas et les classiques. Cela comprend donc une tourte campagnarde, un filet de sole garni de feuilles d’épinards, un mijoté de merlu et un couscous à la marocaine.
Cependant, comme nous nous sommes présentés à leur première journée de service en 2008, il ne restait plus de couscous et il a bien fallu changer d’idée! Qu’à cela ne tienne, le service est sympathique et ce petit embarras, normal dans les circonstances, ne nous a pas empêché de bien manger.
Nous avons arrêté notre choix sur une pizza Nordique, avec des (petites) crevettes, des câpres, du pesto aux tomates séchées et oignons rouge. Le tout est déposé sur un gyros et légèrement gratiné au fromage suisse. Nous avions le choix de l’accompagnement entre une soupe aux fenouils et une salade colorée. Cette dernière l’a remportée.
Nous avons eu la chance de goûter à une cuisine simple et honnête. Tout un contraste avec le temps des Fêtes qui vient enfin de se terminer. C’est que les ingrédients jouent tous un rôle important mais aucun ne vole la vedette tout en offrant une assiette délicieuse. Le décor non plus ne vole pas la vedette. Un restaurant qui mise sur nous, finalement.