Depuis les dernières années, le gin a le vent dans les voiles. Ce spiritueux indissociable du tonique compte de nombreux adeptes et les distilleries québécoises ne cessent d’émerger. Et ce, aux plus grands plaisirs de nos papilles. Si vous faites partie du groupe, il n’y a qu’une seule adresse à retenir à Québec : la Maison Livernois.

Implantée à même la mythique rue Saint-Jean, à deux pas du Pub Saint-Patrick et dans un immeuble de caractère, la Maison Livernois est le temple du gin. La section-bar renferme pas moins de 200 gins différents de tous les horizons. Autant des gins québécois, funky, classiques, vieillis que des gins rares comme le nouvel arrivage du Japon, un gin au yuzu, que nous avons eu la chance de goûter.

Planche de dégustation

On arrive bien sûr pour l’apéro et opte pour un magnifique plateau de dégustation de gins. La planche est présentée de façon sublime et tout est là pour les déguster à la manière dont on préfère : tonique, eau pétillante, glace. Nous options pour goûter les 3 gins de la maison : l’Isle Verte (disponible uniquement sur place), le Wilhelmine (le gin maison aromatisé), le Jules Ernest (le gin maison classique). Les trois spiritueux sont délicieux, mais l’Isle Verte remporte ma faveur.

Généreuses entrées

Question de soutenir le tout, nous commandons deux entrées. Chaudement recommandée par notre serveur attentionné, je choisis le calmar Livernois. Et ce, sans aucun regret. Plutôt que d’être servi en rondelles frites, ce dernier arrive en épaisses tranches de steak coupées en portions. Que ceux qui croyaient que le calmar était caoutchouteux aillent se rhabiller. Je n’avais jamais mangé quelque chose d’aussi tendre. Accompagné d’une sauce puttanesca qui fait franchement changement de l’habituelle mayo épicée assorti, le plat est une réussite. Seul léger bémol, la sauce à tendance à ramollir le croustillant de la panure. De son côté, mon amoureux se voit servir des ailes de canard. N’arrivant pas à choisir entre les deux saveurs, notre serveur lui propose d’emblée de faire moitié-moitié. Quel service! Il se délecte alors de ses ailes gigantesques à l’érable& romarin et buffalo. Ces dernières étant assez piquantes, les préférés de mon copain sont les sucrés.

Menu varié

À l’image de la carte des boissons bien garnie et bien variée, la carte des plats principaux offre aussi une panoplie de choix. Difficile de sélectionner parmi les plats signatures (tomahawk de porc Nagano, tartare de bœuf sur os à moelle, short ribs de bœuf coréen …) et le menu pub. Finalement, nous optons pour un amalgame des deux : la pizza livernoise. La délicate pâte maison était garnie de bacon de bajoue à l’érable, poivrons et oignons caramélisés et d’un mélange de fromage maison. Nous n’en avons fait qu’une bouchée.

Nous sommes ensuite ressortis, bien repus, heureux de notre belle soirée, bras dessus, bras dessous et avons profité d’une agréable balade dans les charmantes rues du Vieux-Québec.

Note : 9.5 /10

Ce qui m’a le plus marqué de ma visite : L’impressionnante collection de gins

La spécialité de la maison : Cocktails

Le repas principal le plus cher au menu : Tomahawk de porc Nagano, 36$

Le repas principal le moins cher au menu : Poutine régulière, 16$

Est-ce que je recommande ce restaurant : Oui

À quel moment de la journée est-ce que j’ai fait ma visite : Souper

Les plus : 
- Décor feutré
- Emplacement dans le Vieux-Québec
- Carte des boissons
- Service attentionné